c'est la vie !

Je vous souhaite à 

tous et à toutes

un très 

Joyeux 

Noël

Un mois où, au retour des vacances malouines, nous avons passé deux semaines à Toulouse, bien remplies, comme à l'accoutumée de rendez-vous incontournables, notamment un tricot-thé et un déjeuner avec une amie. 

Un mois qui s'est poursuivi à Paris où nous avons repris nos activités habituelles : cours au Collège de France (Henry Laurens sur les crises d'Orient 1964-1968, colloque sur le Grand Rift Africain à la confluence des temps, Jean-Jacques Hublin sur la chimie des fossiles), visite d'expositions (Le rouleau d'interrogation des Templiers et 50 ans de Unes de Libé aux Archives Nationales, Nicolas de Staël au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Viviane Sassen à la Maison Européenne de la Photographie, Les derniers mois de Van Gogh à Auvers sur Oise au Musée d'Orsay), balades dans la Ville à pied et en bus, retrouvé famille et amies, passé de nombreux moments doux avec Mademoiselle (qui grandit si vite) et ses parents. 

Un mois où nous avons cuisiné, à deux mains ou à quatre, des recettes classiques (salade castelroussine, Œufs mimosa au thon, feuilletés aux foies de volaille, lentilles à la saucisse fumée, pâtes au haddock, gratin de légumes, risotto aux champignons, lasagne 'bolognaise', Filets de dinde aux champignons, à la crème et à la moutarde, Pain d'épices ), retrouvées (mousse au chocolat), revisitées (crumble pommes - abricots),  inédites (salade d'endives aux fruits, crostini au poulet) 

Un mois où nous avons continué à fréquenter nos restaurants préférés, à Toulouse, L'Enclos à Donneville, il Popolo à Labège, à Paris, Chez Jaafar, La fabuica, Corcoran's, La Crète. 

Un mois de belles lectures, notamment Datas sanglantes de Jakub Szamalek, Sambre d'Alice Géraud et Veiller sur elle de Jean Baptiste Andrea.  

Un mois où nous avons été gâtés par nos robinets à images, avec l'excellente série Polar Park sur Arte, mais aussi Annika (enregistrée il y a 6 mois puis oubliée). 

Il n'y a pas qu'héritage entre mes grands-parents ou mes parents et moi ... il y a aussi celui entre l'Enfant et Mademoiselle pour qui nous avons retrouvé ce verre au décor Disney portant Mickey sur une face et Minnie sur l'autre (Déjà en 1986 le non-genré pointait son nez !) :) 

Mademoiselle était encore trop petite au mois d'août pour l'utiliser ... 

Mais qui sait, à Noël peut être ! 

Quand nous avons vidé la maison de mes parents, en 2019, j'ai récupéré quelques objets, chargés de souvenirs, comme cet ouvrage au crochet en fil très fin, réalisé par ma mère dans les années 70 : le coloris en est la preuve !

Il protège aujourd'hui (camoufle plus exactement car il est très abîmé) le dessus de la commode de la chambre d'amis, qui m'accompagne depuis 1979. 

Aperçu sur le mur d'une maison de Dinan, ce panneau d'alerte paratonnerre ! 

Première fois que j'en voyais un ! 

Vous connaissiez ? 

Un mois qui a commencé avec les rendez-vous incontournables des retours toulousains avec, entre autres, le dépôt de mon dossier de renouvellement de carte d'identité, la fin d'une série de visites chez la dentiste, et un tricot - pizza avec mes copines. 
Une première semaine bien chargée en nouveautés avec, d'une part, la journée départementale de l'archéologie au Musée Saint Raymond où conservateurs de musées, spécialistes de l'INRAP et archéologues ont évoqué leurs travaux récents et leurs axes de recherche (à revoir sur la chaîne YouTube du Musée Saint Raymond), et, d'autre part le festival Toulouse Polars du Sud  !
Après avoir beaucoup apprécié les rencontres de Jacky Schwartzmann et Céline Denjean dans les médiathèques près de chez nous, nous sommes allés assister à des tables rondes, à des rencontres ou dialogues d'auteurs lors du week-end du festival, où nous avons eu notamment le plaisir d'écouter Giancarlo de Cataldo, Gioacchino Criaco, Dror Mishani, Magdalena Parys, Douglas Kennedy, Jakub Szamalek, Michèle Pédinielli et, de nouveau, Jacky Schwartzmann ...

Un mois où nous avons passé deux semaines à Saint Malo, à nous promener sous le soleil - et un peu sous la pluie - à nous régaler d'huitres de Cancale et de fruits de mer et à profiter de Mademoiselle et de ses parents venus passer quatre jours avec nous. 

Un mois où nous avons cuisiné, à deux mains ou à quatre, des recettes classiques (crackers aux graines de moutarde, radis au foie salé, thon au céleri, champignons à la crème, salade aux manchons confits, lapin d'été, galettes complètes, gratin de chou fleur en béchamel, omelette aux girolles, feta rôtie aux tomates cerise,  muffins aux abricots - citron - vanille, far breton aux pruneaux), renouvelées (Feuilles, racines, fruits & graines, ), inédites (muffins d'automne, galettes de pommes de terre (bis) pour Mademoiselle)

Un mois où nous avons continué à fréquenter nos restaurants préférés, à Cancale, La Mère Champlain, à Saint Malo, Le corps de garde, Le connétable à Dinan, 

Un mois où j'ai très peu lu, les vacances n'y ont pas été propices ...

Un mois où, sur le chemin de Saint Malo, nous avons fait, à l'aller, une halte familiale à Nantes et, au retour, une étape amicale à Plœmel.

Un mois où nous avons un peu boudé nos robinets à images, vacances obligent, mais parmi les belles surprises du mois, on peut noter la série britannique The undeclared war, la troisième saison de Parlement, le retour des Invisibles, et la belle proposition de France Télévisions de mettre à disposition l'intégralité des épisodes d'Alex Hugo.

Les laveuses d'huîtres de Cancale ont été dotées de corset et de foulards roses qui éclaircissent leurs tenues !  

Quand nous avons vidé la maison de mes grands-parents, en fin d'année 2019, j'ai récupéré quelques objets, chargés de souvenirs, comme ce bol Vereco à oreilles, assorti au ramequin, dont je me sers aujourd'hui très régulièrement, là par exemple, pour y faire mariner des radis au foie salé - recette ancestrale s'il en est ! 

Après avoir beaucoup apprécié les rencontres de Jacky Schwartzmann et Céline Denjean dans les médiathèques près de chez nous, nous sommes allés assister à des tables rondes, à des rencontres d'auteurs lors du week-end du festival Polars du Sud.

Nous avons ainsi eu le plaisir d'entendre dialoguer Giancarlo de Cataldo, Gioacchino Criaco et Fabiano Massimi sur la vivacité et les origines du polar italien (avec l'excellent jeu de mot de Giancarlo de Cataldo remerciant les organisateurs d'avoir permis à un juge de devenir parrain [du festival])

La rencontre suivante réunissait Elise Costa, Alice Géraud, Claire Jehanno et Joseph Knox pour un échange autour de leurs livres basés sur des histoires vraies ou des faits divers et sur la "vérité" de l'écriture a posteriori. Tous évoquèrent bien sûr Truman Capote qui avait inventé toutes les lignes de 'De sang froid' ce qui ne le rendait que davantage vrai !

Après une nuit de repos, nous sommes revenus pour une première table ronde sur le roman anglo-saxon avec l'Irlando-américain Douglas Kennedy puis les britanniques AK Taylor et RJ Ellory, qui ont salué le dynamisme et l'ouverture du monde littéraire français.

Le regard porté sur l'espionnage dans les romans policiers a été évoqué sous forme d'échanges passionnants entre l'israélien Dror Mishani (dont je me suis récemment régalée avec 'Un simple enquêteur') , le français Dominique Forma et la germano-polonaise Magdalena Parys

Après une pause déjeuner nous sommes revenus pour un échange, un peu ennuyeux, sur les romans et les violences faites aux femmes réunissant Louise Mey (auteur de l'excellent 'Petite sale'), Marin Ledun et Hélène Couturier.

Le deuxième thème de discussion de l'après-midi, un peu fourre-tout : Le polar appuie là où ça fait mal , a réuni l'israélien Dror Mishani, le portugais Miguel Szymanski et le polonais Jakub Szamalek (son 'Tu sais qui ?' est ma meilleure lecture de 2022) pour des échanges portant sur l'utilisation des romans pour mettre en lumière la réalité du monde, la corruption généralisée du système bancaire et les investissements des fonds de pension en passant par la surveillance électronique et les manipulations qu'elle induit. 

Pour finir en apothéose, un échange entre Jacky Schwartzmann et Michèle Pédinielli qui ont chacun fait découvrir le dernier roman de l'autre en soulignant les trouvailles stylistiques les plus drôles 

.... Je ne suis pas repartie les mains vides. 

Dimanche matin, avant que les écrivains soient pris d'assaut, j'ai réussi à échanger en tête à tête avec Jacky Schwartzmann en lui achetant deux de ses ouvrages qu'il nous restait à découvrir et qu'il a dédicacés.

Captivée par la prestation de Magdalena Parys que je ne connais pas encore, je lui ai acheté deux de ses romans qu'elle m'a dédicacé en allemand :) 

A suivre, bientôt, quand je les aurai lus 

Quand Mademoiselle ne veut pas faire la sieste dans son lit, mais qu'elle est vraiment fatiguée après une matinée à ramper et sauter partout, le meilleur moyen pour l'endormir est de la déposer dans sa poussette et de partir en balade ! 

A deux pas de chez elle coule la Seine, à un endroit où elle se sépare en deux bras, avec, entre eux, l'île de Chatou. 

Depuis la rive ruelloise, on aperçoit la Maison Fournaise, que fréquentaient les Impressionnistes et où Renoir a situé son Déjeuner des canotiers. 

Et sur la Seine passent nombre de péniches et barges et même un bateau école !