Vendredi , je ne travaillais pas !

Première RTT depuis bien longtemps ...

J'en ai profité pour faire quelques courses, et au passage discuter avec d'ex-collègues qui avaient la même occupation ...

Mais surtout ... j'ai fait des gâteaux !

Une fournée de muffins à l'orange, canneberges et pécan au parfum d'orange envoutant et relevé par l'acidité des airelles qui éclatent sous la dent !

et une brioche (de ma recette inratable que je fais depuis une trentaine d'années) et cette fois agrémentée de pralines roses concassées :)




En voilà la recette

250 g de farine
1 sachet de levure de boulanger (à réhydrater, ou à mettre tel quel dans la pâte selon les indications du paquet ; selon la marque, les prescriptions sont différentes !)
3 cuillères à soupe de lait
2 cuillères à soupe d'eau 
5 g de sel
15 g de sucre
2 oeufs moyens 
100 g de beurre

Tous les ingrédients doivent être à température ambiante, donc penser à sortir le beurre du frigo et à rentrer les oeufs deux bonnes heures avant de commencer cette recette 

Dans une terrine, mélanger la farine et la levure
Ajouter l'eau et le lait tièdes 
Pétrir 30 secondes (j'utilise mon mixeur avec les fouets 'à fils')

Ajouter le sucre, le sel, les oeufs .

Pétrir une minute

Ajouter le beurre en trois fois, en pétrissant à chaque fois jusqu'à ce qu'il soit totalement absorbé 
Pétrir ensuite sept minutes supplémentaires (oui, c'est long !) 
Il faut que la pâte se détache parfaitement de la terrine en formant une boule 
Recouvrir la terrine d'un torchon plié et laisser lever 50 minutes dans un endroit chaud (22° minimum, sinon prolonger le temps de levée) 
Après ce temps de levée, pétrir une minute puis disposer la pâte dans un moule à brioche (ou autre ... ) 
Laisser lever encore pendant une heure et quart. 
Dorer le dessus avec un peu de jaune d'oeuf battu avec de l'eau 
Faire cuire 35 à 40 minutes dans un four préchauffé à 180 - 200° 
Si votre four est électrique, ajouter un ramequin d'eau dans le four pour que la brioche soit plus moelleuse 

Au moment de déposer la pâte dans le moule, j'ai dlissé au milieu et posé sur le dessus quelques pralines roses concassées.

Autre variante, on peut remplacer l'eau par de l'eau de fleurs d'oranger et glisser dans la pâte des dés de cédrat confit (ou d'orange, ou de citron, ou des trois !) 

Choisir d'attendre Marie devant l'ambassade de France et découvrir les grandes jardinières baignoires fontaines qui ornent la place Farnese ;)

Dans l'Antiquité, ces vasques de granite égyptien étaient installées dans les thermes de Caracalla

J'avais lu plusieurs critiques alléchantes de ce roman dans mes hebdos préférés ...

Et après Chaos calme, j'avais bien envie de lire un autre lauréat du Prix Strega et de poursuivre ainsi ma découverte de nouveaux auteurs italiens ...

Alors quand 'Chezlesfilles.com' m'a proposé de le recevoir, j'ai accepté avec joie :)

Dans l'intervalle, Marie l'avait lu en VO (et en avait parlé là), mais je n'ai pas encore lu son avis !  

J'ai donc lu, bien apprécié ... la première partie du livre.

Les deux premiers chapitres, le moment-clé de l'enfance des deux protagonistes constituent les pages les plus fortes que j'aie lues récemment. 

Les premières années, le début de l'adolescence, les deux cas 'en marge' de ces deux personnages aux personnalités complexes dotées des problèmes psychologiques "à la mode", en bref la première moitié de ce roman est fluide est traitée habilement par des aller-retour entre les vies des deux héros ...

Cependant l'histoire devient de plus en plus prévisible et banale au fil de l'avancée du roman, comme si l'auteur souhaitait revenir sur un terrain plus conventionnel, moins dérangeant ...  et c'est un peu dommage, car l'ouvrage y perd de sa force.

Un bon moment de lecture, mais une fin qui déroute (j'écris ces lignes juste après avoir posé le livre). 

Ce roman vaut quand même le coup d'être lu !    

Et merci à  pour m'avoir adressé cet ouvrage !

Avant le déplacement parisien, j'avais consacré mes soirées à Sarah .... je peux donc vous présenter ma petite avancée de la semaine sur cet ouvrage


Comme les déplacements se calment pour deux mois ... elle devrait avancer plus vite maintenant ! 
 

 Passer ses vacances en Californie, en Grèce, en Islande, à Yellowstone et se dire à chaque fois qu'on pourrait bien se trouver au milieu d'un tremblement de terre, et tant qu'à faire, pourquoi pas du 'Big One' ...

Rien que cette idée m'a gâché mon premier séjour à San Francisco en 1983 !

Depuis, j'ai bien surmonté ma peur et j'ai à peine frémi quand nous avons passé quelques jours à Palm Springs sur le bord de la faille de San Andreas où la terre tremble en permanence (mais nous n'y avions rien senti)

J'ai même mis un pied de chaque côté d'une des failles atlantiques lors de notre séjour en Islande !

Mais depuis deux jours, je tremble !

Marie, à Rome depuis septembre, vit en direct les secousses de ces derniers jours qui ont dévasté les Abruzzes.

Et depuis lundi matin je tremble et m'inquiète pour elle, même si elle est à Rome, à 80 km de cette zone dévastée.

Là où elle vit, il n'y a pas eu de dégâts, mais les secousses y sont quand même ressenties de façon impressionnante.

Par téléphone, via messenger ou vidéophonie, nous avons régulièrement de ses nouvelles et hier soir, nous avons même pu vivre en direct (ou presque) l'une des répliques de ce séisme  ....

Pour avoir sa vision directe de ces événements, vous pouvez aller lire ses impressions sur son blog.

Je vous recommande également le billet d'Eric Valmir, correspondant de Radio France à Rome, pour ses réflexions sur le journalisme de catastrophe.

L'avantage de ne plus habiter Paris ... c'est qu'on peut aller y passer des week ends et l'apprécier pleinement ! 

En allant visiter des expos 


en découvrant de petites rues


en trouvant rue Servandoni, une plaque évoquant un personnage célèbre dont je partage la ville natale


En dénichant un nouveau concept de restauration méridienne


C'est aussi jouer au touriste en montant là-haut


et en descendant par là


et finir la journée en profitant des correspondances bus-tram pour traverser la ville en surface pendant 1h30 et rejoindre notre hôtel pas des chemins très tortueux :)

De mercredi soir à dimanche matin, j'étais en déplacement parisien.

J'ai passé la première nuit dans un hôtel de La Défense, et c'est la première fois, que depuis mon lit, je pouvais voir mon lieu de travail ... 


Troublant, surtout que je n'avais pas tiré les rideaux et que ce fut la première chose que je vis en ouvrant les yeux jeudi matin ! 

C'est dans cette tour que je passai deux journées de réunions denses et riches d'échanges d'informations et de production ... 

Mes nuits suivantes, furent dans un quartier différent d'où la vue était toute autre ... 

Reconnaissez-vous ce lieu, ou ce quartier ?